Les prix des maisons des Hauts-de-Seine continuent de bondir

Depuis le début de la pandémie, on assiste à une tendance qui s’inscrit bien au-delà des frontières françaises : une demande accrue pour les biens immobiliers spacieux, notamment les maisons. Cela a débouché sur des augmentations, notamment des prix des maisons des Hauts-de-Seine et en Île-de-France. Et malgré ces hausses importantes, la tendance devrait se poursuivre sans la région parisienne, selon les experts de l’immobilier de la capitale.

Hausse des prix des maisons franciliennes : les chiffres des notaires

Les notaires du Grand Paris ont ainsi rapporté que les prix des maisons ont augmenté sur un an de 4,8 % en grande couronne et de 5,8 % en petite couronne (T2 2021). Pour rappel, au premier trimestre la hausse s’était élevée à 7,3 % à l’échelle globale de l’Île-de-France (contre 5,1 % au T2). On aura bientôt les chiffres du T3, mais d’après les chiffres préliminaires des études notariales, l’accalmie du second trimestre n’était que temporaire. En effet, les dossiers traités par les notaires au T3 indiquent une hausse des prix d’environ 7 %. On repart donc sur les bases du premier trimestre 2021.

Interrogé par Capital, un notaire de Seine-et-Marne a ainsi indiqué qu’il y a « un regain d’intérêt dans les zones rurales ». Les tensions de la petite couronne sont donc en train de se propager en grande couronne. Vu les prix, les acheteurs semblent désormais prêts à s’éloigner davantage la capitale afin de trouver la maison de leurs rêves, selon un autre notaire parisien.

Prix des maisons et des appartements dans les Hauts-de-Seine

Les prix des maisons du 92 ont augmenté de 5 à 6 % au second trimestre. Actuellement, le prix moyen d’une maison à vendre de Garches, Boulogne-Billancourt et autres communes des Hauts-de-Seine est de 686.800 €.

Pour les appartements, il faut désormais débourser 6.590 € le mètre carré quand on veut acheter du côté de Marnes-la-Coquette, Ville-d’Avray ou Montrouge. Cela représente une hausse du prix des appartements des Hauts-de-Seine de 4,3 %.

immobilier à Paris et en banlieue

Comment expliquer ces hausses de prix de l’immobilier des Hauts-de-Seine ?

Lorsque les premiers confinements ont été décrétés suite à la pandémie de coronavirus, tous les experts ou presque avaient anticipé une baisse des prix de l’immobilier en raison de la chute de l’activité économique. C’est tout le contraire qui s’est produit. Les gens qui se sont subitement retrouvés enfermés chez eux ont naturellement ressenti l’appel de la nature. L’envie de jouir de plus d’espace, mais aussi le besoin en raison du développement du travail à domicile (chambre supplémentaire pour en faire un bureau, par exemple).

Nous ne sommes pas encore sortis du bois du coronavirus, mais la situation s’est néanmoins améliorée. Comment expliquer alors que les prix de l’immobilier ne s’essoufflent pas dans l’Ouest parisien et ailleurs ? L’explication se trouve probablement du côté de l’inflation. Annoncée comme temporaire par les éminences monétaires, l’inflation refuse obstinément de retomber autour des 2 %, l’objectif officiel des banques centrales. La crainte que ces hausses de prix se poursuivent pour éroder sans cesse le pouvoir d’achat des consommateurs est en train de s’ancrer dans les esprits. Les investisseurs et les particuliers qui partagent ces craintes souhaitent donc acquérir des biens tangibles. L’immobilier en fait bien entendu partie.

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Le prix des appartements et des maisons va-t-il continuer à augmenter ?

À ce stade, il est très difficile de faire des prédictions en raison des nombreuses incertitudes macro-économiques qui planent :

  • Les problèmes existentiels d’Evergrande en Chine qui font planer le spectre d’une nouvelle crise à la Lehman
  • Les soucis d’approvisionnement et logistiques qui entravent la croissance
  • La situation du coronavirus qui reste imprévisible
  • Les taux vont-ils augmenter ?
  • L’inflation va-t-elle se calmer ou va-t-on revivre une période similaire de stagflation à celle des années 70 ?

Tous ces paramètres, entre autres, peuvent influer sur le cours des événements. Et bien malin est celui qui parviendra à anticiper ce qui nous attend en 2022 concernant le prix des maisons et des appartements des Hauts-de-Seine.