Immobilier à Paris : le grand retour de la location meublée
Le coronavirus a fortement influencé le marché immobilier parisien. Parmi les bouleversements actés, il y a le grand retour en force de la location meublée à Paris. C’est l’un des enseignements du baromètre Lodgis pour le T3 2020.
Les changements de tendance engendrée par le coronavirus
Les confinements et restrictions engendrés par le coronavirus ont remodelé la demande immobilière. Maison avec jardin, appartement avec balcon ou terrasse : avoir son petit coin d’espace vert ou à l’air libre est devenue une priorité. Il y a également des Parisiens qui ont préféré s’installer plus loin de la ville, dans la petite couronne ou au-delà. Des communes aux portes de la Ville Lumière, comme Garches, suscitent de nombreuses convoitises.
La pandémie a bien entendu fait mal à la fréquentation touristique. De nombreux appartements et studios mis en location sur AirBNB cherchent désormais un bailleur. C’est pourquoi l’offre en locations meublées a été décuplée durant ces dernières semaines. Elle a trouvé sa contrepartie par une demande de la part d’étudiants, de couples et de familles séduits par la flexibilité.
Les incertitudes économiques privilégient la location
Car si les taux hypothécaires sont à des niveaux historiquement bas, les incertitudes économiques rendent la location attractive. Le meublé, qui entraîne par définition des frais d’installation minimaux, rencontre donc un grand succès. Cela dit, cette transhumance des biens AirBNB vers la location classique a poussé les prix des locations meublées légèrement à la baisse.
Pour les investisseurs, l’immobilier locatif parisien pourrait rester une option intéressante. En effet, la combinaison de la demande locative qui reste élevée et les taux très bas pourrait bien être gagnante à terme. Pour se faciliter la vie, il suffit de recourir à un service de gestion locative.
Quid des prix immobiliers parisiens ?
Jusqu’à présent, les prix de l’immobilier à Paris avaient fait mieux que résister à la pandémie. Cependant, cette tendance vient de prendre fin. Certes, une baisse de 0,5 % au 1er octobre, ce n’est pas la fin du monde. Coup d’arrêt saisonnier ou renversement de tendance ? Les experts sont divisés sur la question. La baisse de la demande, suite à l’effervescence post-déconfinement, suggère que l’on devrait au moins assister à la stabilisation des prix. Après tout, on a assisté à une augmentation des prix de près de 40 % depuis 2008 dans la capitale. Un tassement, ou une petite baisse, est donc un phénomène tout à fait sain. D’ailleurs, le baromètre national de l’immobilier de Meilleurs Agents prévoit même une petite hausse saisonnière dans les mois à venir.